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Les guerres de Syrie
28 juin, 2019 Leslie Varenne

« Ils mentent… et ils savent qu'ils mentent… et ils savent que nous savons qu'ils mentent… Et malgré cela, ils continuent à mentir de plus en plus fort. » En choisissant de mettre en exergue de son livre, cette phrase écrite par Naguib Mahfouz, Michel Raimbaud donne le LA, celui d'une volonté de rétablir la vérité concernant un conflit qui a été si mal traité par les médias et certains experts. Le diplomate n'épargne pas ces intellectuels qui se sont « déconsidérés à force de respecter la doxa plutôt que la vérité et ceci au prétexte d'éviter marginalisation et isolement. » Lui, décrit « la guerre de Syrie telle qu'elle s'est déroulée dans sa réalité crue et cruelle et non la fiction martelée à coups d'intox par la communauté internationale. »

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Abdel Fattah al-Sissi, le nouveau raïs du monde arabe ?
02 avril, 2018 Roland Lombardi

Sans surprise, le président Abdel Fattah al-Sissi a été réélu avec 97,08 % des suffrages. Le seul intérêt de ce scrutin joué d'avance était le taux de participation, puisque le tenant du titre n'avait pas de véritable challenger, l'opposition ayant été réduite au silence. Avec 41,05% de votants, un bon score pour une élection dans ce pays, les Egyptiens accordent au chef de l'Etat une réelle légitimité. Certes, le Maréchal n'est pas un parangon de démocratie, pour autant son bilan en politique intérieure est loin d'être négatif. Il a combattu les islamistes, protégé les coptes et a fait de la lutte contre la corruption, qui était un véritable fléau sous Hosni Moubarak, son cheval de bataille. Les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous, néanmoins les Egyptiens ont quelques raisons d'espérer, grâce notamment à la découverte d'un immense gisement de gaz naturel. Mais c'est, sans conteste, sur le plan international que le président Abdel Fattah al-Sissi a le mieux réussi. Il a ainsi permis à son pays, le plus grand du monde arabe, avec 100 millions d'habitants, de reprendre sa place d'acteur central de la scène régionale. Pour comprendre, le rôle de l'Egypte, au Moyen-Orient et en Afrique, l'IVERIS propose un entretien avec Roland Lombardi, chercheur associé à l'IREMAM (1)

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La Turquie regarde du côté d'Afrin, quelle est la position de Damas ?
13 janv, 2018 Elijah J. Magnier

Depuis plus de six mois, la Turquie brandit sa bannière de guerre devant la ville kurde syrienne d'Afrin, ville située au nord-ouest de la Syrie, en ayant déployé jusqu'ici plus de 15 000 hommes et leur équipement : pièces d'artillerie, logistique, assistance médicale, munitions. Ces préparatifs de guerre sont dirigés apparemment contre les Unités de protection du peuple kurde (Yekîneyên Parastina Gel – YPG), la branche syrienne du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), l'ennemi juré de la Turquie. Mais quelles sont les positions de la Russie et du gouvernement de Damas à l'égard des plans belliqueux de la Turquie ?

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Tempête sur le grand Moyen-Orient
10 oct, 2017 Leslie Varenne

Comme l'écrit Michel Raimbaud : « Cet ouvrage est destiné à tous ceux qui s'intéressent aux peuples arabes et/ou musulmans, à leur histoire et leur avenir. Mettant en évidence la vérité profane et politique des évènements actuels et le versant fallacieux de l'appel pseudo-religieux qui les inspire, il vise également un public bien plus large, celui des personnes désireuses de déchiffrer et de démystifier ce vieux monde où l'on sème si facilement la mort et la destruction au nom du Bien, si ce n'est au nom de Dieu. »  

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Syrie : six ans de guerre et maintenant ?
01 juil, 2017 Michel Raimbaud

 Mardi 27 juin, une conférence intitulée « Syrie, six ans de guerre et maintenant ? » a eu lieu à Paris à l'initiative de l'association « Chrétiens de Syrie pour la Paix ». L'IVERIS publie le texte de l'allocution de l'ancien ambassadeur de France, Michel Raimbaud, auteur du remarquable ouvrage « Tempête sur le Grand Moyen-Orient » (1). 

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Le Moyen-Orient et le monde après le passage de la tempête Donald Trump
23 juin, 2017 Alain Corvez

On reconnaît l'arbre à ses fruits : depuis le voyage du président américain au Moyen-Orient, l'Arabie Séoudite et ses alliés ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar et pris des mesures pour étouffer le minuscule émirat sous prétexte de son soutien au terrorisme takfiri alors que tous les spécialistes savent que l'Arabie soutient DAESH et ses géniteurs que sont Al Qaïda et ses avatars depuis l'origine.

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Le New York Times conseille à Donald Trump de soutenir Daech
14 avril, 2017 Maxime Chaix

Triple lauréat du prix Pulitzer, le célèbre éditorialiste du New York Times, Thomas Friedman, a récemment conseillé à l'administration Trump de soutenir militairement Daech en Syrie, tout en luttant contre cette même organisation terroriste en Irak. Une politique aussi contradictoire et dangereuse permettrait, selon lui, d'« imposer suffisamment de pression sur Assad, la Russie, l'Iran et le Hezbollah » pour qu'ils acceptent de négocier le départ du Président syrien. Au début de cette chronique, intitulée « Pourquoi Trump combat-il l'EI en Syrie ? », Thomas Friedman opère une distinction pour le moins hasardeuse entre ce qu'il décrit comme le « Daech territorial », qui s'étend de l'Irak à la Syrie, et le « Daech virtuel », qui mobilise ses recrues via le cyberespace. D'après lui, ce dernier élément est « satanique, cruel et amorphe ; il dissémine son idéologie grâce à Internet. Il endoctrine des adeptes en Europe et dans le monde musulman (...) [, et il constitue] la première menace qui pèse sur [le monde occidental].» Ayant comme principal objectif de vaincre Bachar el-Assad et ses soutiens, le « Daech territorial » est, au contraire, perçu par Thomas Friedman comme un atout stratégique pour les États-Unis et leurs alliés. D'après lui, sa défaite militaire en Irak et en Syrie entraînerait une multiplication des attentats du « Daech virtuel » en Occident et ailleurs, dans le but de compenser la disparition du « califat » d'Abou Bakr al-Baghdadi.

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Hôpitaux d’Alep : la sale guerre…
14 mars, 2017 Leslie Varenne

Pendant toute la durée du conflit à Alep, les hôpitaux de cette ville ont été au cœur de « l'information de guerre ». Les médias occidentaux et les ONG ont déploré tant de bombardements sur les structures de santé situées dans les quartiers Est, que cette partie de la ville aurait pu passer pour la zone la plus médicalisée au monde. Tant de nouvelles, fausses ou approximatives, ont été relayées qu'il a été difficile de démêler l'écheveau. Cependant, après la libération d'Alep, grâce à l'aide de médecins Aleppins rencontrés lors de la mission humanitaire à laquelle l'IVERIS a pu participer, il est désormais possible de dénouer les fils [1].  

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La guerre et le déshonneur
24 déc, 2016 Patricia Lalonde

De fausses nouvelles en fausses surprises, depuis des semaines la libération d'Alep était attendue. Lorsque, il y a quelques jours seulement, Paris réunissait l'opposition à Bachar al-Assad, Alep était déjà libérée à 93%. Cette ultime tentative  du clan occidental avait pour objectif d'éviter une débâcle totale en essayant d'obtenir un cessez le feu et l'ouverture de corridors humanitaires. Mais c'était sans compter sur la résistance tenace des rebelles en tout genre de Jabat Al Nusra et consorts qui maintenaient en otage les 7% du territoire restant… 

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L'entêtement dangereux de la diplomatie française dans le conflit syrien
29 nov, 2016 Patricia Lalonde

L'appétit de la France à vouloir organiser des conférences internationales est connu, certaines, comme celle sur la Libye qui a eu lieu en septembre, se sont avérées être des fiascos diplomatiques absolus. L'annonce d'une nouvelle conférence en soutien à l'opposition syrienne modérée début décembre a fait l'effet d'une douche froide pour tous ceux qui connaissent la réalité du terrain et espèrent arriver le plus tôt possible à une solution politique. Cette solution politique, en conformité avec la résolution 2254 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, votée le 15 décembre 2015, doit préserver l'unité d'une Syrie laïque respectueuse de ses minorités qui seraient associées à un gouvernement d'union nationale et préparerait les prochaines élections présidentielles. Ces négociations sont sur le point d'aboutir, les événements s'accélèrent sur le terrain militaire et la prise d'Alep semble proche. Le gouvernement syrien aidé des Russes engrange des succès, ainsi le 28 novembre les djihadistes ont perdu le contrôle de 12 quartiers d'Alep Est.

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Aux sources de l'échec de la coalition contre l'Etat islamique
24 oct, 2016 Leslie Varenne

Entretien avec Fabrice Balanche, agrégé de géographie, ancien directeur du Groupe de recherches et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient à la Maison de l'Orient. Il est actuellement chercheur invité au Washington Institute.

Au cours de l'histoire, il a toujours été mis en place des coalitions et elles remportaient des succès assez rapides. Cette coalition contre l'Organisation de l'Etat islamique (EI), qui comprend les pays occidentaux, les monarchies du Golfe et la Jordanie, obtient des résultats militaires très peu probants. Est-il possible de dire que les causes de cet enlisement sont dues aux divergences sur le futur de la Syrie et de la région ?

La coalition est minée depuis le départ par des dissensions sur les buts de guerre. A la base, au milieu de l'année 2014, cette coalition correspondait à la volonté des Américains de forcer la main des pays du Golfe pour qu'ils acceptent la destruction de l'EI et pas la destruction du régime de Bachar el-Assad. L'Arabie Saoudite finance al-Nosra, (ce groupe lié à al-Qaeda a changé de nom et est devenu Fatah al-Cham), via des groupes intermédiaires, et le Qatar a même financé l'EI jusqu'au printemps 2014 pour nuire à l'Arabie Saoudite puisqu'elle soutient le groupe jihadiste concurrent. Barack Obama a sifflé la fin de la récréation, mais son autorité sur les pétromonarchies du Golfe est limitée. L'Arabie Saoudite et le Qatar sont entrés dans la coalition en trainant les pieds, mais en échange ils ont obtenu le soutien des USA dans leur guerre au Yémen.

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L'extrêmisme violent, d'hier et d'aujourd'hui, en Russie
21 sept, 2016 Bruno Husquinet

 

Le 3 septembre de chaque année, la Russie commémore les victimes des attaques terroristes lors de « la journée de solidarité dans la lutte contre le terrorisme ». La date est symbolique puisqu'elle renvoie à la tragique prise d'otages de 2004 dans l'école de Beslan qui s'est terminée par le décès de 334 personnes. L'histoire récente russe, marquée comme tant d'autres pays par une violence radicale, rappelle la période de terreur du 19ème siècle. Cependant, les enjeux divergent sur le plan idéologique. Hier il s'agissait de mettre fin à l'absolutisme tsariste ; aujourd'hui, les appels à la violence contre le Kremlin sont lancés au nom de la domination du califat islamique.



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Triste Syrte
27 avril, 2016 Bruno Husquinet

La bataille de Syrte a eu lieu début octobre 2011 et c'est dans cette ville que Muammar Khadafi a été assassiné le 20 octobre 2011. L'Otan avait déployé des moyens colossaux et les milliers de frappes aériennes ont eu raison du régime en quelques mois à peine. Au front, il y avait certes toute une génération enthousiaste pour la révolution libyenne, mais à leurs côtés œuvraient des combattants islamistes qui avaient leurs propres objectifs. Leur alliance de fait avec les révolutionnaires et la communauté internationale n'était qu'opportuniste et temporaire, ils ont ensuite profité du vide et du chaos pour s'imposer. En 2012, la Libye incarnait un système à haute entropie. La criminalité florissait et les conflits tribaux se multipliaient. Dès lors, les combattants islamistes saisirent l'occasion pour gagner du terrain politique.

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ISIS communication process
30 mars, 2016 Dr Marcin Styszynski

Although information chaos and various forms of jihadist propaganda, ISIS has implemented particular communication methodology regarding official announcements of terrorist attacks and further promotion of jihadist activities.



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Political Islam is not monolithic
05 févr, 2016 Dr Marcin Styszynski

Jihadist groups like al-Qaida or the Islamic state (EI) refer to the Quran, the hadiths (words and deeds attributed to the Prophet Muhammad), sharia and Islamic tradition in order to justify terrorist attacks, executions of hostages and brutal fights in Syria and Iraq. In recent times, public opinions in the West have considered Islam as a religion of violence, persecution and intolerance. The latest attacks against migrants and mosques show the increase of populism, of stereotypes and Islamophobia. In this regards, it is important to identify and clarify the meaning of Islam in politics and its role in activities of organizations such as ISIS or al-Qaida. Exploitation of Islam by different groups rely on three main factors.

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Les différences essentielles entre al-Qaida et l’Etat islamique
29 déc, 2015 Dr Marcin Styszynski

Afin de mieux comprendre les risques représentés par l'Etat islamique (EI), il est important de confronter et de comparer les capacités militaires et opérationnelles de cette organisation avec sa rivale, al-Qaida, qui jouait, avant l'apparition de l'EI, un rôle essentiel dans le djihad global. Les différences concernent trois critères fondamentaux : l'idéologie, la stratégie et l'économie. 

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Et si on coupait les vivres à Daesh ?
25 nov, 2015 Loïk Le Floch-Prigent

Ce qui est arrivé à Paris le 13 novembre 2015 exige de manière urgente que les autorités françaises demandent aux responsables des pays du Golfe Persique de prendre les mesures adéquates pour arrêter le financement de Daesh par les matières premières des territoires que cette organisation occupe. Puisque la COP 21 doit sauver la planète à partir du 30 novembre, profitons de ce moment pour, au moins, clarifier la position de chacun sur Daesh, ce sera aussi bon pour la planète ! 

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Les réactions du groupe Wilayat Sinaï suite au crash de l'avion russe
10 nov, 2015 Dr Marcin Styszynski

Le groupe djihadiste Wilayat Sinaï (Province du Sinaï) a publié une déclaration revendiquant la responsabilité de l'accident du vol CR 9628 dans le Sinaï. Wilayat Sinaï est le nouveau nom de l'organisation djihadiste Ansar Bayt al-Maqdis (Les Partisans de Jérusalem) qui opère depuis 2011 dans la péninsule du Sinaï et qui est responsable de plusieurs actions terroristes, notamment des attentats perpétrés au Caire et au sud de l'Egypte. En 2014 le groupe a fait allégeance à l'organisation de Etat Islamique (EI) et a adopté le nom Wilayat Sinaï. Après chaque attaque terroriste en Egypte, Wilayat Sinaï publie de courts rapports de guerre qui contiennent généralement les dates des attentats, le type d'attaques ainsi que les pertes parmi les forces de sécurité et les civils.

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Les groupes djihadistes réagissent à l’offensive russe
20 oct, 2015 Dr Marcin Styszynski

Après les premières semaines de l'engagement militaire russe en Syrie, les principaux groupes djihadistes tels que le Front al-Nosra (affilié à al-Qaida) et l'organisation de l'Etat islamique (EI) ont diffusé des manifestes officiels. Dans ces documents, ils expriment leurs réactions, leurs sentiments et leurs positions politiques vis-à-vis des derniers événements dans la région.Tout d'abord, ces manifestes se réfèrent aux questions traditionnelles présentées dans la propagande djihadiste, menaces contre les gouvernements locaux et occidentaux, sans oublier la glorification des combattants et la justification des actes terroristes. Mais cette fois-ci, l'hostilité la plus forte concerne la Russie et son engagement militaire en Syrie.

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La détermination russe dans le dossier syrien
19 oct, 2015 Bruno Husquinet

Depuis le début des frappes russes en Syrie, l'Europe et les Etats-Unis s'étonnent, s'offusquent et menacent. Lors de sa dernière réunion du 12 octobre 2015, le Conseil des ministres européens des Affaires étrangères exigeait de la Russie qu'elle cesse immédiatement ses frappes contre les groupes autres que Daesh ou repris dans la liste des organisations terroristes de l'ONU. Dans sa déclaration, le Conseil déclare: «Cette escalade militaire risque de prolonger le conflit, mettre en péril le processus politique, aggraver la situation humanitaire et renforcer la radicalisation». Finalement, le Conseil « appelle la Russie à concentrer ses efforts sur l'objectif commun visant à trouver une solution politique au conflit». La Russie n'a pourtant pas ménagé ses efforts pour trouver une solution en Syrie.


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Paroles armées, de Philippe-Joseph Salazar
18 oct, 2015 Leslie Varenne

Philippe-Joseph Salazar est rhétoricien et philosophe. Son dernier livre est bouleversant dans le sens littéral du terme. En effet, cet ouvrage nous oblige à repenser notre représentation de l'organisation de l'Etat islamique. Dans cet essai, l'auteur dissèque minutieusement toute la documentation, les écrits, les paroles, la communication visuelle de ce qu'il nomme, lui, le Califat. Il décrypte la puissance de l'argumentation et la persuasion de masse auxquelles se livrent les djihadistes. Car, pour combattre la propagande terroriste, il faut la comprendre. 

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Les Balkans, nouveau front du combat djihadiste
02 oct, 2015 Dr Marcin Styszynski

Dans les dernières parutions publiées par l'organisation de l'État islamique (EI), les Balkans sont considérés comme l'un des objectifs essentiels des organisations extrémistes. La région est citée à plusieurs reprises dans le dernier numéro de leur revue Dabiq ainsi que dans une vidéo diffusée par Al-Hayat TV, la chaine officielle de l'EI.  

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La Coalition Nationale Syrienne choisirait Daesh
02 oct, 2015 Leslie Varenne

Dans une interview à la chaîne Al Arabi, le Président de la commission juridique de la Coalition Nationale Syrienne (CNS), Haytham Maleh a accusé les Etats-Unis et la Russie d'être responsables de l'explosion en Syrie et de ne pas aider le peuple syrien. 

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Les prochaines priorités d'action de l'Etat islamique
15 sept, 2015 Dr Marcin Styszynski

Dans le dernier numéro de  la revue Dabiq, le journal officiel de l'État islamique, l'organisation présente ses quatre priorités d'action pour l'avenir. Tout d'abord, il est important de souligner que l'organisation se réfère à l'article de l'ancien officier de CIA, Michael Scheuer : intitulé : "L'État islamique gagne, l'Amérique doit utiliser une seule option".

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Le rôle de la contrebande dans la crise des migrants
06 sept, 2015 Dr Marcin Styszynski

L'escalade de la crise des migrants en Europe est à rapprocher des derniers événements au Proche-Orient et des frappes aériennes contre des bases de l'Etat Islamique (EI) en Irak et en Syrie. Paradoxalement l‘engagement de la Turquie dans la lutte contre le terrorisme a intensifié les problèmes politiques, sociaux et humanitaires dans la région, ce qui a contraint les groupes djihadistes et les trafiquants à changer leurs objectifs économiques. 

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