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18 nov, 2021 Leslie Varenne
Nonobstant l’échec afghan, lentement, à petits pas feutrés, l’Alliance avance ses pions dans le Sahel. A intervalle régulier, depuis le sommet de Varsovie en 2016, où l’OTAN s’est engagée à renforcer son partenariat avec l’Union africaine, tel un petit poucet, l’organisation transatlantique sème ses cailloux dans la région. En 2017, il y eut la création de son Pôle Otan pour le Sud basé à Naples, puis diverses déclarations ici et là, notamment celles de l’ancien vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’Otan, feu Miranda Calha. En 2019, dans un rapport mémorable, le socialiste portugais avait pressé les alliés de jouer un plus grand rôle en Afrique. Plus récemment, en octobre dernier, lors d’une réunion à Bruxelles avec les ministres des Etats membres participants à la coalition contre l’Etat islamique, le secrétaire général, Jens Stoltenberg, a prévenu que « l'Alliance étudiait les possibilités d'étendre ses partenariats aux pays de la région du Sahel (..) » Avec l’exercice militaire qui aura lieu en Italie à partir du 24 novembre, au cours duquel l’OTAN se préparera à réaliser une mission au Sahel, l’Alliance vient de franchir une étape supplémentaire.
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26 nov, 2020 Hajnalka Vincze
Qui peut oublier cette scène surréaliste d’une fin de dîner de l’OTAN en mai 2015 à Antaliya, où à l’invitation du ministre des Affaires étrangères turc, hôte de l’événement, des responsables de l’Alliance et de ses Etats membres entonnent tous ensemble, bras dessus bras dessous, le tube de Michael Jackson et de Lionel Richie : « We are the world » ? Deux ans plus tard, lors d’un exercice OTAN en Norvège, l’ambiance est beaucoup plus morose. Les quarante militaires turcs y participant viennent d’être retirés, à effet immédiat, par leur gouvernement. La cause ? Suite aux initiatives individuelles d’un technicien et d’un officier norvégien, l’image d’Atatürk (fondateur de la République de Turquie) fut projetée comme cible ennemi, et de faux messages au nom du président Erdogan ont été diffusés sur les réseaux sociaux internes de l’OTAN.
22 janv, 2020 IVERIS
Alors que le débat aurait dû être « transparent », comme ce fut prévu après les pseudo-révélations en juillet dernier sur le stationnement de bombes nucléaires américaines en Belgique, le 16 janvier, lors d'un vote final, les députés ont rejeté à une courte majorité de 74 contre 66 toute révision du status quo. Ce vote est passé dans la discrétion la plus totale, aucun journal francophone ne semble avoir repris l’information. Dommage, car à travers cet épisode, c’est un tableau beaucoup plus vaste qui se dessine, avec un faisceau de thèmes qui vont du désarmement universel à la souveraineté démocratique, en passant par le traité de non-prolifération, le marchandage entre alliés, la mise sous tutelle US des Européens, et la servitude à laquelle ils acquiescent, qui plus est sous de faux prétextes. Pour un décryptage du sujet, l'IVERIS vous propose un article publié il y a dix ans, mais qui n’en est pas moins d’actualité, tant les tenants et les aboutissants de cette mascarade nucléaire restent inchangés.
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12 déc, 2019 Hajnalka Vincze
Coutumier des déclarations fracassantes mais pas forcément étayées par les faits, le président Trump en a placé deux d’un coup, au dernier sommet de l’Alliance, lors d’une conférence de presse : « Personne n’a besoin de l’OTAN plus que la France (…) Les Etats-Unis en tirent vraiment le moins de bénéfices ». Deux inepties qui méritent que l’on s’y arrête.
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02 déc, 2019 Leslie Varenne
Le drame qu’a connu l’armée française avec la perte de 13 soldats au Mali le 25 novembre dernier rappelle crûment que la guerre dans le Sahel devient de plus en plus meurtrière. Entre le 1er octobre dernier et ce jour, toutes les armées présentes dans la Bande sahélo-saharienne ont subi d’énormes pertes. Selon les sources officielles, ce sont, a minima, 180 militaires maliens et burkinabè qui sont tombés au combat. Le décès des treize soldats français a également soulevé un certain nombre d’interrogations. Parmi celles-ci, et pour la première fois, la possibilité d’un engagement de l’OTAN dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) a été clairement évoquée. Pour ceux qui suivent de près les débats au sein de l’OTAN, ce n’est pas une surprise, l’Alliance tente une percée sur le continent depuis fort longtemps, mais ces derniers mois, ses demandes se sont faites de plus en plus pressantes. Ainsi en septembre dernier, elle a de nouveau prié ses Etats membres de « jouer un plus grand rôle en Afrique » (voir l’article de l’IVERIS : l’Afrique dans le viseur de l’OTAN). Cette question était d’ailleurs déjà inscrite à l’ordre du jour du sommet qui se tiendra les 3 et le 4 décembre à Londres.
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27 nov, 2019 Hajnalka Vincze
En parlant, dans un entretien accordé à The Economist, de la « mort cérébrale » de l’Alliance atlantique, le président Macron pouvait être certain de provoquer le courroux de ses homologues européens. S’il a choisi de s’y lancer, c’est parce qu’il y voit une urgente nécessité. A un an des prochaines élections US et avec l’enlisement du Brexit, une fenêtre d’opportunité sans précédent est en train de se fermer. Cet alignement des planètes unique, qui dans la vision française aurait dû permettre d’entraîner enfin les partenaires de l’UE sur le chemin de l’autonomie stratégique, n’a pas vraiment porté ses fruits.
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18 oct, 2019 Hajnalka Vincze
Depuis plus de vingt ans, les Etats-Unis poussent à « globaliser » l'Alliance, au motif qu'elle doit s'adapter aux nouveaux risques et menaces si elle veut, soi-disant, « rester pertinente » (en d'autres termes : prouver son utilité pour les intérêts américains et s'assurer, en échange, le maintien de l'engagement US sur le vieux continent). Le raisonnement est, somme toute, logique. Sauf que pour les Européens il aboutirait mécaniquement à abandonner toutes leurs politiques. Le défi consiste à empêcher, autant que faire se peut, que le champ de compétences de l'organisation s'étende à d'autres domaines (non-militaires) et à d'autres zones géographiques (au-delà de l'espace euro-atlantique). Car l'objectif des efforts de « globalisation » est de faire en sorte que les Européens – qui dans l'OTAN se trouvent dans une position de subordination par rapport à l'Amérique – formulent leurs politiques diverses et variées non plus en dehors, mais au sein de l'Alliance atlantique.
07 oct, 2019 Général Dominique Delawarde
La relation OTAN-ONU observée aujourd'hui est étroitement liée à la relation USA-ONU. Or, cette dernière s'est fortement dégradée depuis le début des années 1990 après l'effondrement de l'Union Soviétique. Seule superpuissance dans les années qui ont suivi cet effondrement, les USA ont pu croire, à tort ou à raison, qu'ils étaient désormais les seuls à pouvoir intervenir partout dans le monde pour y créer, reconfigurer ou maintenir un ordre conforme à leurs intérêts.
La montée en puissance des néoconservateurs, fervents partisans d'une hégémonie sans partage des USA et leur accession aux postes d'influence et de direction, ont conforté cette position et précipité l'évolution de la politique étrangère US. Sous l'égide des USA, l'OTAN est passé dès 1991 de « la posture défensive et dissuasive » à « l'ingérence tous azimuts et tous prétextes » par conséquent, l'ONU a perdu peu à peu son influence et son rôle de médiateur dans les crises interétatiques, voire a été totalement ignorée.
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22 sept, 2019 Hajnalka Vincze
En jetant son dévolu sur l'île de Groenland, le président Trump a provoqué, comme à l'accoutumée, un mélange de consternation, d'opprobre et de franche rigolade sur la scène internationale. La plupart des commentaires se contentaient de critiquer son style et sa bouderie : il a parlé d'une « grosse transaction immobilière » et, face au refus de vente, il a annulé sa visite prévue et traité les propos du Premier ministre danois de « méchants ». Des observateurs plus avisés ont fait remarquer que l'initiative de Trump est moins fantasque qu'elle n'y paraît au prime abord – elle s'inscrit dans une politique américaine poursuivie de longue date dans la région. Quoi qu'il en soit, pour l'Europe l'essentiel n'est pas là. Il est plutôt dans la mise à nu, pour la énième fois depuis l'arrivée de Trump au pouvoir, d'un raisonnement américain aussi implacable qu'inconfortable.
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02 sept, 2019 Leslie Varenne
Sorti en avril 2019, le projet de rapport intitulé « SÉCURITÉ ET STABILITÉ EN AFRIQUE – DÉFIS ET PRIORITÉS POUR L'OTAN » rédigé par le Portugais Julio Miranda Calha est édifiant. Il est pourtant passé totalement inaperçu.
Comme tous les projets de la Commission Politique de l'OTAN, les grandes lignes directrices sont tracées, puis soumises aux commentaires des Etats membres, avant d'être approuvées par l'Assemblée annuelle, qui se tiendra, cette année, à la mi-octobre à Londres.
D'ici là, il n'y a pas l'ombre d'un suspense. D'une part, le rapport a été salué, lors de la dernière Assemblée parlementaire, en juin à Bratislava. Le communiqué final de cette réunion, tout aussi éclairant que le texte de Miranda Calha, est titré « l'AP-OTAN presse ses Alliés de jouer un plus grand rôle en Afrique ». D'autre part, il correspond à une stratégie élaborée sûrement depuis fort longtemps, mais officialisée au sommet de Varsovie en 2016 ; la création du Pôle OTAN pour le Sud basé à Naples, inauguré en 2017, étant une des pierres de l'édifice.
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04 juin, 2017 Général Dominique Delawarde
L'Institut Thomas More a publié une note très intéressante sur les capacités militaires que les pays européens pourraient engager au sein d'une "Europe de la Défense ". L'IVERIS publie cette étude assortie des commentaires avisés du Général Dominique Delawarde (1).
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14 avril, 2017 Maxime Chaix
Triple lauréat du prix Pulitzer, le célèbre éditorialiste du New York Times, Thomas Friedman, a récemment conseillé à l'administration Trump de soutenir militairement Daech en Syrie, tout en luttant contre cette même organisation terroriste en Irak. Une politique aussi contradictoire et dangereuse permettrait, selon lui, d'« imposer suffisamment de pression sur Assad, la Russie, l'Iran et le Hezbollah » pour qu'ils acceptent de négocier le départ du Président syrien. Au début de cette chronique, intitulée « Pourquoi Trump combat-il l'EI en Syrie ? », Thomas Friedman opère une distinction pour le moins hasardeuse entre ce qu'il décrit comme le « Daech territorial », qui s'étend de l'Irak à la Syrie, et le « Daech virtuel », qui mobilise ses recrues via le cyberespace. D'après lui, ce dernier élément est « satanique, cruel et amorphe ; il dissémine son idéologie grâce à Internet. Il endoctrine des adeptes en Europe et dans le monde musulman (...) [, et il constitue] la première menace qui pèse sur [le monde occidental].» Ayant comme principal objectif de vaincre Bachar el-Assad et ses soutiens, le « Daech territorial » est, au contraire, perçu par Thomas Friedman comme un atout stratégique pour les États-Unis et leurs alliés. D'après lui, sa défaite militaire en Irak et en Syrie entraînerait une multiplication des attentats du « Daech virtuel » en Occident et ailleurs, dans le but de compenser la disparition du « califat » d'Abou Bakr al-Baghdadi.
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06 juil, 2016 Bruno Husquinet
Sanctions contre la Russie (3/3)
Plus de deux ans après, il existe deux lectures radicalement différentes sur l'histoire des événements en Ukraine.
Pour Moscou, la révolution ukrainienne est un coup d'Etat organisé par l'extérieur, dans la tradition des révolutions de couleurs puis des révolutions arabes. Le Kremlin dénonce cet interventionnisme visant à renverser illégalement des régimes et craint la contamination à l'intérieur de ses frontières. En Ukraine, il n'a pas hésité à intervenir pour défendre ses intérêts stratégiques en mer Noire. Il a donc tout fait pour y maintenir sa flotte, son accès aux mers chaudes et sa place au milieu de ce carrefour énergétique. L'inauguration d'un monument dédié aux « petits hommes verts », ces soldats russes sans insigne qui ont contribué aux changements politiques en Crimée, est la reconnaissance officielle de l'implication russe.
Pour Bruxelles et Washington, la Russie est devenue un Etat dont il faut se méfier depuis le retour de Vladimir Poutine à la présidence en 2012. Les deux capitales nourrissent des doutes profonds sur la nature démocratique de ce pays et sur la modernisation de son armée, surtout depuis le conflit de 2008 en Ossétie du Sud. L'axe transatlantique voit dans ses agissements une manœuvre géopolitique fusionnant les ambitions de la Russie impériale et soviétique. Il s'agirait donc de manipulations exercées par Moscou afin de déstabiliser certaines régions dans son voisinage proche et y imposer l'influence du « monde russe » tout en bloquant l'expansion de l'Otan. Ces accusations, sous forme de procès d'intention, ont jeté un froid sur les relations Est-Ouest. A ce jour, il y a peu d'éléments concrets qui étayent ces discours antagonistes, comme en témoigne l'imbroglio autour de la qualification juridique de la situation. Ignorant le principe fondamental selon lequel le fardeau de la preuve incombe à celui qui affirme (Affirmanti incumbit probatio), des sanctions ont été prises et ont enclenché une chaîne de réactions, engendrant un schisme en Europe.
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27 avril, 2016 Bruno Husquinet
La bataille de Syrte a eu lieu début octobre 2011 et c'est dans cette ville que Muammar Khadafi a été assassiné le 20 octobre 2011. L'Otan avait déployé des moyens colossaux et les milliers de frappes aériennes ont eu raison du régime en quelques mois à peine. Au front, il y avait certes toute une génération enthousiaste pour la révolution libyenne, mais à leurs côtés œuvraient des combattants islamistes qui avaient leurs propres objectifs. Leur alliance de fait avec les révolutionnaires et la communauté internationale n'était qu'opportuniste et temporaire, ils ont ensuite profité du vide et du chaos pour s'imposer. En 2012, la Libye incarnait un système à haute entropie. La criminalité florissait et les conflits tribaux se multipliaient. Dès lors, les combattants islamistes saisirent l'occasion pour gagner du terrain politique.
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09 janv, 2016 Hajnalka Vincze
Lors du Conseil des ministres du 4 janvier, Laurent Fabius a présenté un projet de loi autorisant l'accession de la France au Protocole sur le statut des quartiers généraux internationaux dans les pays de l'Alliance. Pour rappel : ce Protocole fut signé à Paris, en 1952, avant que le général de Gaulle ne s'en retire en 1966, en déclarant que « la France se propose de recouvrer sur son territoire l'entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamée par la présence permanente d'éléments militaires alliés, et de ne plus mettre de forces à la disposition de l'Organisation atlantique ».[1]
18 nov, 2015 Hajnalka Vincze
En évoquant à Versailles, pour la première fois dans l'histoire, la clause de défense mutuelle de l'UE, le Président François Hollande a donné un coup de fouet formidable à la défense européenne. Au vu de l'extraordinaire emprise des Etats-Unis et de l'OTAN sur la sécurité en Europe, il s'agit d'un véritable coup de force. Dans la foulée, la Haute Représentante de l'Union européenne lui a emboîté le pas sans hésiter.
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10 nov, 2015 Hajnalka Vincze
Peu évoqué en public, l'un des dossiers les plus déterminants pour l'avenir de l'OTAN concerne la proposition américaine qui souhaiterait que le Commandant suprême US soit investi de l'autorité de déployer, de son propre chef, les troupes de l'Alliance. A la conférence de Riga, cette question d'habitude présentée de façon délibérément ambiguë, a donné lieu à des clarifications édifiantes.
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07 nov, 2015 Hajnalka Vincze
Le premier panel de discussion de la Conférence de Riga, intitulé « L'OTAN défenseur de la stabilité globale », n'a laissé aucun doute sur les préférences des participants. Que ce soit un général britannique ancien Commandant suprême adjoint de l'Alliance, le M. Sécurité de la Fondation Adenauer en Allemagne, un ancien ambassadeur américain à l'OTAN, ou le Secrétaire d'Etat du ministère de la Défense de la Lettonie, ils sont tous pour une approche dure vis-à-vis de la Russie. Leur unique réserve par rapport à la politique actuelle des Etats-Unis et de l'OTAN est qu'elle ne s'affirme pas avec une fermeté suffisante.
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07 nov, 2015 Hajnalka Vincze
Patrick Keller, coordinateur pour la politique étrangère et de sécurité de la Fondation Adenauer, oppose d'une part la vitesse à laquelle l'OTAN s'est adaptée à la nouvelle donne sécuritaire issue de la crise en Ukraine, d'autre part l'inertie de l'UE qui, elle, ne s'y est toujours pas adaptée. Un constat qui mérite que l'on s'y arrête.
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28 sept, 2015 Hajnalka Vincze
En déplacement sur la côte Est des Etats-Unis, le Secrétaire général de l'OTAN n'a pas manqué de rendre hommage aux victimes et aux survivants du 11 septembre. Et il n'est pas parti les mains vides.
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04 sept, 2015 Hajnalka Vincze
Jusqu'ici en couleur « désert », en raison des opérations au Moyen Orient, les chars et autres véhicules blindés américains stationnés en Europe vont être repeints en vert « forêt » dans les prochaines semaines.
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25 aout, 2015 Hajnalka Vincze
Le jour s'approche-t-il où l'Amérique pourra, de son seul fait, entraîner l'ensemble de l'OTAN dans une guerre ? La question n'est hélas pas aussi surréelle qu'elle n'y paraît. A la réunion ministérielle de l'Alliance, fin juin, le SACEUR (commandant suprême) « a reçu l'autorité d'alerter, de mobiliser et de préparer les troupes » de son propre chef, en attendant le feu vert du Conseil pour le déploiement sur le terrain. Mais soyons réalistes : les troupes déjà sur le tarmac, les avions prêts à décoller, les tambours battants – difficile d'imaginer comment un Etat membre réticent oserait, à ce stade, monter au créneau pour arrêter la machine de guerre de l'Alliance.
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02 juil, 2015 Hajnalka Vincze
« Depuis le 10 juin, l'espace aérien français a été inclus dans le Système de défense aérienne et antimissile intégrée de l'OTAN, dispositif essentiel de la politique de défense aérienne et antimissile de l'OTAN et pierre angulaire de la défense collective de l'Alliance. »
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01 janv, 2015 Hajnalka Vincze
La réatlantisation de l'Europe de la défense est en marche.[1] Que ce soit la crise en Ukraine, offrant visiblement un formidable prétexte aux efforts de rebond de l'OTAN ; ou notre inexorable enfermement dans le piège de la coopération avec l'Amérique en matière d'armement ; ou les pressions qui s'accentuent pour civilianiser la PSDC y compris ses groupements tactiques ; ou encore le nouveau discours de symbiose transatlantique ; il s'agit à chaque fois de manifestations palpables d'un choix délibéré de la part des élites euro-occidentales.
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