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Deux ans après l'accord d'Alger, le Mali en danger
19 juin, 2017 Leslie Varenne

Il y a tout juste deux ans, Le 20 juin 2015, était signé l'Accord d'Alger qui devait ramener la paix et la réconciliation au Mali. Or, cet Accord signé par la République du Mali, les milices pro-gouvernementales (plateforme) et la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA) est resté lettre morte. Les tensions sont de plus en plus fortes, comme le montre les derniers événements de Kidal où les milices proches du gouvernement de Bamako s'affrontent avec des éléments proches de la CMA. En prime, après avoir été défaits par l'opération française Serval, les djihadistes maliens se sont réorganisés et agissent désormais jusque dans le Centre et le Sud du pays et contaminent les pays voisins, le Niger et le Burkina. Le nouvel attentat du 18 juin à Bamako n'est donc pas une surprise. Faute de moyens et surtout de volonté politique, ni l'armée malienne, ni la mission des Nations Unies dans ce pays (Minusma), ni l'opération française Barkhane, qui a succédé à Serval, ne parviennent à contenir le phénomène. Pour comprendre la situation malienne, l'IVERIS propose un entretien avec Moussa Ag Assarid, ancien représentant du MNLA (Mouvement National de Libération de l'Azawad) en Europe. 

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Bamako sur Seine
22 nov, 2015 Leslie Varenne

Bamako-novembre 2015

Le Mali, pays sacrifié sur tous les autels, celui du terrorisme, de la souveraineté, de l'assistance et de la condescendance… Le grand peuple mandingue est devenu un grand corps malade, ses plaies mal ou pas cicatrisées se nomment : la colonisation française ; Moussa Traoré, le dictateur pas éclairé ; Nicolas Sarkozy et la coalition qui ont mené la guerre en Libye et transformé ce pays en un gigantesque dégât collatéral ; Amadou Toumani Touré, dit ATT, le Président dont le slogan était « Pour un Mali qui gagne » et qui a fini par détruire ce qu'il restait de l'Etat et de l'armée, il fut balayé en 2012 par un coup d'Etat ; François Hollande, dans son costume de chef de guerre, qui en mars 2013 déclare depuis, ce qu'il considère encore être, la  métropole : « Nous voulons qu'il y ait des élections au Mali à la fin du mois de juillet, et ça, nous serons intraitables là-dessus » ; Ibrahim Boubacar Keïta, dit IBK, au pouvoir depuis deux ans et demi seulement et déjà moribond ; François Hollande encore qui apporte « un soutien sans faille » à son ami IBK. A ce stade, ce n'est plus de l'aide, c'est du soin palliatif… 

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