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Coup d’Etat en Guinée, nouvel épisode de la guerre froide 2.0 ?
13 sept, 2021 Leslie Varenne

L’entêtement d’Alpha Condé à se représenter à un troisième mandat et à se déclarer élu après une élection non-crédible en octobre 2020 a favorisé un changement brutal de régime. Les putschistes qui ont perpétré le coup d’Etat du 5 septembre 2021 se sont engouffrés dans la brèche ouverte par le président guinéen. Ce postulat de départ posé, il n’est pas illégitime de s’interroger sur les véritables raisons de ce coup de force et sur le rôle de certains Etats. Qui pourrait avoir eu quelques intérêts à agir dans un pays où les ressources minières sont éminemment stratégiques et détenues majoritairement par la Russie et la Chine qui s’est taillé la part du lion au cours des deux mandats d’Alpha Condé ?

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Partie de poker au Moyen-Orient
30 avril, 2019 Jean-Luc Baslé

Il se dit que Donald Trump, l'ancien magnat de l'immobilier, négociait toujours avec une main forte pour obliger la partie adverse à accepter ses conditions. Dans une partie de poker, vous pouvez gagner avec une main faible si vous parvenez à convaincre les autres joueurs que vous avez un beau jeu. Au Moyen-Orient, John Bolton et Mike Pompeo, les Laurel et Hardy de la diplomatie américaine, jouent au poker avec une paire de deux. Ils vont perdre, car les autres joueurs savent qu'ils bluffent.

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Prochain sommet USA/Corée du Nord, nucléaire ou affaires ?
20 févr, 2019 Stéphane Lefevre

Après de multiples rencontres entre les émissaires des deux pays, Donald Trump et Kim Jung Un se rencontreront lors d'un nouveau sommet, les 27 et 28 février prochains, à Hanoï. A en croire la communication officielle, ce second sommet devrait être dédié à la dénucléarisation de la Corée du Nord (RPDC), pourtant rien n'est moins sûr. Plus la date du sommet approche et plus les déclarations des deux parties s'éloignent de la thématique nucléaire et glissent vers le domaine de l'économie. 

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Perspectives économiques mondiales et conséquences géopolitiques
07 déc, 2018 Général Dominique Delawarde

Alors que les médias mainstream se gargarisent encore de la bonne santé, plus virtuelle que réelle, de l'économie américaine et que les agences de notation anglo-saxonnes continuent de la surnoter, trois données importantes viennent d'être publiées. Elles indiquent que les perspectives économiques de court et moyen terme sont de plus en plus sombres pour les USA et leurs alliés occidentaux.

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Impact de la guerre commerciale des USA envers la Chine
12 nov, 2018 Général Dominique Delawarde

Le 8 mars dernier, les premières mesures protectionnistes américaines sur l'acier et l'aluminium ont marqué le début d'une véritable guerre commerciale entre les USA et la Chine. Cette guerre est allée en se durcissant, chacun des camps répliquant coup pour coup aux mesures hostiles prises par le camp adverse. Le but affiché des USA était de réduire le déficit de leur balance commerciale avec la Chine, mais il s'agissait aussi de ralentir la croissance chinoise et de retarder sa conquête, trop rapide, de la suprématie économique mondiale.

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A look on Kyrgyzstan celebrating its 27 years of independence
10 oct, 2018 Bruno Husquinet

Kyrgyzstan celebrated its twenty-seven years of independence following the end of the Soviet Union. Over the past three decades, the country located in the heart o Central Asia has gone through difficult economic and political times. Bruno Husquinet has talked to Talant Sultanov, director of the Center for Strategic Initiatives and former advisor to the exPrime Minister Sapar Isaakov. In this captivating interview, Talant Sultanov elaborates on the internal situation, on the relation between Bishkek and it Russian and Chinese neighbours, as well as with the United States and Europe. Hetackles as well the delicate issue of young radicalised Kyrgyz who have joined the Islamic State.

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Kirghizistan retour sur 27 ans d’indépendance
09 oct, 2018 Bruno Husquinet

Vingt-sept ans se sont écoulés depuis que le Kirghizistan a accédé à son indépendance. Durant ces trois dernières décennies, ce pays, au cœur de l'Asie centrale, a traversé des heures sombres tant économiquement que politiquement. Bruno Husquinet a dialogué avec Talant Sultanov, directeur du Centre pour les Initiatives Stratégiques et ancien conseiller auprès de l'ex-Premier ministre, Sapar Isaakov. Dans cet entretien passionnant, Talant Sultanov revient sur la situation de son pays ; sur les liens de Bichkek avec ses voisins Russes et Chinois et sur les relations avec les Etats-Unis et l'Europe. Il évoque également la radicalisation de certains jeunes kirghizes partis rejoindre les rangs de l'Etat Islamique.   

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Retour en force du nationalisme sur la scène internationale
26 sept, 2018 Général Dominique Delawarde

Où que se tourne aujourd'hui le regard du géopoliticien, il ne peut que constater un retour en force du nationalisme dans les relations internationales à l'échelle de la planète. Constat ? Causes ? Conséquences ? Telles sont les trois questions auxquelles les élites dirigeantes du monde entier devraient s'efforcer de répondre avec pertinence et précision pour affiner leur gouvernance et sauvegarder la paix.

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Arctique : l'autre route de la soie
20 sept, 2018 Boris Laurent

Pékin, Karakorum, Samarkand, Boukhara, Astrakhan… ces noms évoquent encore aujourd'hui les cités-relais de la route de la soie par où transitaient d'innombrables richesses. Depuis plusieurs années, la Chine reconstitue cette célèbre route et bâtit plusieurs grands axes qui débouchent notamment sur le marché européen. Dernier projet en date : une route de la soie polaire, passant par l'Arctique.

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La Russie opére un retour spectaculaire en Afrique subsaharienne
03 sept, 2018 Leslie Varenne

En octobre 2016, dans le cadre de l'activité de son Institut, l'IVERIS avait reçu, lors d'une réunion privée, un diplomate russe. Aux questions posées sur la place de la Russie en Afrique, le représentant de la Fédération de Russie, s'était montré un brin nostalgique, déplorant la disparition de l'influence de Moscou sur le continent depuis la fin de la guerre froide. A peine deux ans plus tard, il est difficile d'établir une liste exhaustive des dizaines de coopérations russo-africaines, dans les domaines militaires, énergétiques, miniers ou encore nucléaires, signées ou en passe de l'être. Le mémorandum paraphé, en juillet 2018 lors du sommet des BRICS à Johannesburg, avec la Communauté de Développement de l'Afrique australe (SADC) est sans doute l'un des accords les plus marquants. Cette organisation régionale très influente compte 16 pays et non des moindres, comme l'Afrique du Sud, la République Démocratique du Congo (RDC) ou encore l'Angola. Ce qui surprend, c'est la vitesse avec laquelle ces partenariats ont été effectués, la plus grande partie ayant été ratifiée entre 2017 et le premier semestre 2018. Avant la chute du mur, Moscou avait signé 37 pactes d'assistance technique et économique et 42 accords commerciaux, aujourd'hui, elle n'est pas loin de renouer avec ses scores d'antan.

Excepté en RDC où les Congolais voient d'un mauvais œil un soutien russe au président Kabila, après l'accord de coopération militaire passé entre les deux Etats, la majorité des opinions publiques des pays concernés regarde goguenarde cette avancée, pas fâchée de voir les anciens colonisateurs et les USA se faire coiffer au poteau. Les dirigeants occidentaux, eux, déjà passablement agacés de ne pouvoir contenir la Chine sur le continent, s'irritent et s'alarment. Faut-il comprendre les récents voyages de Theresa May et d'Angela Merkel en Afrique à l'aune de cette sourde inquiétude ? (1)


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Pourquoi les Américains s’incrustent-ils en Afghanistan ?
12 juin, 2018 René Cagnat

Conférence de René Cagnat, docteur en sciences politiques et chercheur associé à l'IRIS, lors du festival de géopolitique de Grenoble en mars 2018.

« Nous ne savons pas pourquoi nous sommes en Afghanistan ! Comment peut-on vaincre dans ces conditions ? » Telle est la déclaration faite, en début d'année, par un sous-officier américain. Pour "s'incruster", le dictionnaire donne la définition suivante : « adhérer fortement à un corps, s'y implanter ». Les Etats-Unis ont fait leur trou en Afghanistan, mais comme le disait Winston Churchill « Quand on est au fond du trou, il est grand temps d'arrêter de creuser et de regarder ce qui se passe en haut… »

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La ligue des "M"
23 mai, 2018 IVERIS

 

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Abdel Fattah al-Sissi, le nouveau raïs du monde arabe ?
02 avril, 2018 Roland Lombardi

Sans surprise, le président Abdel Fattah al-Sissi a été réélu avec 97,08 % des suffrages. Le seul intérêt de ce scrutin joué d'avance était le taux de participation, puisque le tenant du titre n'avait pas de véritable challenger, l'opposition ayant été réduite au silence. Avec 41,05% de votants, un bon score pour une élection dans ce pays, les Egyptiens accordent au chef de l'Etat une réelle légitimité. Certes, le Maréchal n'est pas un parangon de démocratie, pour autant son bilan en politique intérieure est loin d'être négatif. Il a combattu les islamistes, protégé les coptes et a fait de la lutte contre la corruption, qui était un véritable fléau sous Hosni Moubarak, son cheval de bataille. Les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous, néanmoins les Egyptiens ont quelques raisons d'espérer, grâce notamment à la découverte d'un immense gisement de gaz naturel. Mais c'est, sans conteste, sur le plan international que le président Abdel Fattah al-Sissi a le mieux réussi. Il a ainsi permis à son pays, le plus grand du monde arabe, avec 100 millions d'habitants, de reprendre sa place d'acteur central de la scène régionale. Pour comprendre, le rôle de l'Egypte, au Moyen-Orient et en Afrique, l'IVERIS propose un entretien avec Roland Lombardi, chercheur associé à l'IREMAM (1)

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Les vraies raisons du dépeçage d'Alstom
10 oct, 2017 Leslie Varenne

Lors d'une conférence, Christian Harbulot, patron de l'École de Guerre Économique a évoqué le cas Alstom, et le rachat de sa branche énergie par General Electric, comme faisant partie de la guerre économique très dure que se livrent les USA et la Chine (1). Effectivement, avant que l'affaire n'éclate, Alstom et Shanghai Electric s'apprêtaient à signer une joint-venture sur le marché des chaudières pour les centrales électriques. Ce partenariat leur aurait permis de devenir le leader mondial dans ce secteur. Par ailleurs, en juillet 2013, Alstom avait signé un accord de partenariat avec le groupe chinois Dongfang concernant des projets de réacteurs nucléaires. Pour comprendre les réelles causes du démantèlement de ce qui était un fleuron de l'industrie stratégique française, l'IVERIS propose un entretien avec Loïk le Floch-Prigent. 

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